Ah, ils ont réussi les blogueurs et « affinités ». Ils ont tout, cette semaine, les plaisirs du bord de mer et en supplément les plaisirs de la neige « presque » en bord de mer ; ce n’est pas beau ça, doubler les plaisirs pour pas plus cher.
Allez, je charrie, pas facile d’arriver à se rencontrer avec les caprices météo et les désidératas de chacun.
Mardi 26 Février, un coup de fil de Brigitte me signifie son départ en compagnie de Valérie et Patrick en direction du Col de Vignon et La Garde-Freinet.
J’hésitais à partir, après les péripéties de la veille, mais boosté par son message, je pars à leur rencontre. La jonction prévue devrait se situer dans la montée de la Garde-Freinet.
Le temps est encore couvert mais pas de pluie et T° supportable.
Peu après Grimaud, je vois un vélo qui descend, je ne le reconnais pas. Lui a eu un doute et quelques encablures plus haut, il revient sur moi après un ½ tour. C’est ainsi que je fais la connaissance d’Olivier, cette fois-ci ce n’est plus du virtuel. C’est un hasard, il est parti avant ses collègues pour une plus longue sortie. Quelques mots échangés et nous reprenons chacun notre route. La neige tombée la veille et encore bien présente sur les bas-côtés, le mimosa également.
J’arrive à La Garde-Freinet au bout d’une montée de 8 km. Brigitte et ses deux complices du jour doivent arriver par la route du col de Vignon, je m’y engage et au détour d’un virage je vois arriver mes trois compagnons de route pour cet après-midi. Ils ont dû franchir une partie enneigée qui les a quelque peu retardés.
La neige fondant sur les bas-côtés offre une route très humide, aussi nous effectuons une descente très prudente. Le ciel au loin s’est assombri, et malgré mon optimisme j’ai des doutes sur une rentrée au sec.
Le papotage va bon train et pour éviter le vent d’Est, nous prenons la route qui monte au col de Reverdi pour redescendre par la D244 vers la piste cyclable.
Je les accompagne jusqu’à Sainte-Maxime, où une partie de la troupe est arrivée et semble avoir la fringale. Gentiment le saucisson pur porc de la Drôme m’est proposé, je bois un verre, salut mes hôtes et rentre sur Cavalaire.
La pluie m’attend du côté de La Croix-Valmer, pas trempé, mais mouillé, surtout les pieds, aujourd’hui encore il faudra faire sécher les chaussures.
Agréable après-midi, ça fait du bien de rencontre des gens du pays en plus fort sympathique.
81 km pour 910 m de D+
Le Bourrian est encore bien plein
Mercredi 27 Février : Un beau soleil inonde la baie de Cavalaire dès le matin. C’est le jour où les amis Cavalairois ont rendez-vous promenade de la mer. Mais à 9 heures, personne, je pars donc seul côté ouest direction Le Lavandou.
Tiens, tiens, la Renarde est partout...
Je monte sur Bormes-les-Mimosas, puis le col de Cagno Ven. Pas très longue cette bosse, mais suffisamment compte tenu de la température pour prendre un bon coup de chaud. 12° est affiché au compteur.
A La Londe, je prends la route du Pas du Cerf puis celle des Borrels, assez fréquentée par les vélos car bien cabossé.
Les vignes bien taillés du côté des Borrels
Je fais un retour par la piste Cyclable et là surprise……à hauteur du Cap Nègre…
Je croise deux vélos, Olivier et Patrick, qui ont entamés tous deux un bon périple. Ils me font part de la montée à N.D des Anges mais pas jusqu’au sommet à cause de la neige. Déjà 1700 m de D+ pour à peine 100 km parcourus. Je n’avais jamais rencontré Olivier sur les routes Drômoises et là deux jours de suite j’y tombe dessus.
L’endroit où j’ai rencontré Olivier et Patrick
Quelques mots, nous nous souhaitons bonne route et reprenons notre chemin, moi vers Cavalaire et eux vers le Col de Babaou qu’ils vont passer pour la deuxième fois si j’ai bien compris leur itinéraire.
Belle promenade ensoleillée qu’il ne fallait surtout pas manquer, après les intempéries de ces derniers jours.
96 km pour 970 m de D+